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NPA - Page 9

  • Le Havre: Julien salingue

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  • « L’État Islamique en Irak et au Levant (Daech) n’est pas une simple bande de tueurs sanguinaires sans objectif et sans stratégie » (Essf)

    L’État Islamique en Irak et au Levant (Daech) n’est pas une simple bande de tueurs sanguinaires sans objectif et sans stratégie.

    Il s’agit d’une entité politique et militaire qui s’appuie sur un système économico-social bien huilé (grâce, notamment, à l’argent du pétrole). Qui plus est, Daech a développé une véritable stratégie de communication politique destinée à susciter l’adhésion au-delà des territoires sous son contrôle, qui passe notamment par des prises d’otages… et des exécutions.

    Otages japonais

    Au cours des dernières semaines, l’État islamique a ainsi annoncé la capture, puis l’exécution, de deux otages japonais. Dans une des vidéos adressées au gouvernement japonais, Daech a exigé le verse- ment d’une rançon de 200 millions de dollars, une revendication qui a pu surprendre dans la mesure où l’organisation est largement auto-financée. Selon Jérôme Fritel, auteur d’un reportage sur Daech diffusé le 10 février sur Arte, le groupe aurait ainsi sous son contrôle «  à peu près 15 % du PIB irakien, c’est-à-dire environ 35 milliards d’euros, ce qui correspond à peu près au budget de la défense de la France ».

    La somme de 200 millions de dollars correspond en réalité précisément au montant versé par le gouvernement japonais à la coalition dirigée par les États-Unis pour soutenir les opérations militaires contre l’EI. Ainsi, bien que le Japon ne participe pas directement aux bombardements, il est à son tour désigné comme un ennemi qui doit s’attendre à payer le prix de sa collaboration avec Washington. Les otages japonais ont ainsi connu le même sort que les Étatsuniens Steven Sotloff et James Foley, exécutés dans des conditions similaires en 2014.

    Pilote jordanien

    Quelques jours plus tard, c’est un jeune pilote jordanien qui était à son tour exécuté, dans une macabre mise en scène vidéo : vêtu d’une combinaison orange (la même que celle des prisonniers de Guantánamo), trimballé sur le lieu de ce qui semble être un bombardement de la « coalition », le pilote est ensuite placé dans une cage dans laquelle il est brûlé vif. Cette fois, l’EI exigeait la libération de prisonniers « djihadistes » (également évoqués dans les vidéos concernant les otages japonais), notamment Sajida al-Richawi, condamnée à mort en Jordanie pour sa participation supposée à une vague d’attentats en 2005.

    Au travers de cette prise d’otage, c’est la Jordanie elle-même qui était visée, en tant que pays allié de la coalition dirigée par les États-Unis. Daech entend en effet dénoncer les États directement impliqués, qu’ils soient occidentaux ou arabes. Le message de l’EI est clair, et a vocation à être entendu non seulement en Occident mais aussi dans le monde arabe : «  si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes contre nous ». Une rhétorique qui fait écho à celle du « choc de civilisation », développée après le 11 septembre 2001 par l’administration étatsunienne et reprise en chœur dans la majorité des pays occidentaux.

    Pris en otage entre les politiques impérialistes des grandes puissances et de leurs alliés locaux et le projet totalitaire de Daech, qui se nourrissent mutuellement, les peuples du Moyen-Orient ont ainsi besoin de notre soutien, à l’instar des Kurdes de Kobané dont la récente victoire militaire face à Daech est la première bonne nouvelle qui nous soit parvenue de cette région depuis de longs, trop longs, mois.

    Julien Salingue 12 février 2015

    * « Daech  : Retour sur la stratégie de l’État islamique ». L’Hebdo L’Anticapitaliste - 276 (12/02/2015). http://www.npa2009.org/

  • Shaïmaa El Sabbagh assassinée par la police de Al-Sissi (Npa)

    Le NPA salue la mémoire de Shaïmaa El Sabbagh, militante du droit des travailleurs et poétesse, tombée sous les balles de la police égyptienne alors qu'elle manifestait pacifiquement avec ses camarades de l'Alliance Populaire Socialiste pour rendre hommage aux martyrs du 25 janvier 2011. Ce weekend, anniversaire du déclenchement de la révolution égyptienne, des dizaines de manifestantEs ont été assassinéEs dans tout le pays par les sbires de « l'antiterroriste Sissi » sans compter une centaine de blessés.

    Quatre ans après la chute de Moubarak le régime est plus répressif que jamais en ayant recours à la prison, la torture et comme dans ce cas à des assassinats contre toute opposition qu'elle soit liée aux Frères Musulmans ou laïque. Pourtant quelles que soient les mesures prises par le régime de Sissi, la révolution avec ses mots d'ordre de pain, liberté, dignité et justice sociale reste d'actualité.

    Le NPA restera solidaire de toutes celles et ceux qui se lèveront dans l'unité contre ce régime inique.

    Montreuil, le 28 janvier 2015

    http://npa2009.org/communique/shaimaa-el-sabbagh-assassinee-par-la-police-de-al-sissi

     

     
  • Israël, une société modelée par le colonialisme (NPA)

     

    Israël : une droite qui sait où elle va

    Mardi 27 Janvier 2015 -- tonio

    Un changement de la situation sur le territoire actuel d’Israël et globalement en Palestine viendra des luttes des Palestiniens. Mais il est justement indispensable de comprendre ce qu’est devenue la société israélienne, et comment elle a été forgée par des décennies d’un implacable colonialisme. C’est l’objet de ce dossier.

     

    Le sionisme, du « rêve » nationaliste au cauchemar colonial

    Mardi 27 Janvier 2015 -- tonio

    « Une terre sans peuple pour un peuple sans terre » ? Les fondateurs du sionisme ne furent jamais dupes de leur propre slogan. Loin d’ignorer l’existence des Palestiniens, ils n’y voyaient qu’une main-d’oeuvre à exploiter ou un obstacle à supprimer. Le sionisme, expression d’une révolte contre l’oppression des Juifs d’Europe, fut pourtant d’emblée un projet colonial. 

     

    Le Bund, un mouvement révolutionnaire contre l’oppression antisémite et le sionisme

    Mardi 27 Janvier 2015 -- tonio

    Avant la Première Guerre mondiale, ce ne fut pas le sionisme mais le Bund qui parvint à organiser des dizaines de milliers de Juifs opprimés dans l’Empire russe…

     

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    De 1948 à aujourd’hui : la colonisation à tombeau ouvert

    Mardi 27 Janvier 2015 -- tonio

    1948

    La création d’Israël, l’expulsion des Arabes

     

     

    La perspective révolutionnaire d’un vivre-ensemble

     

    Mardi 27 Janvier 2015 -- tonio

     

    Entretien avec Michel Warschawski.  

    Michel Warschawski milite depuis de longues années en Israël. Il a retracé sa biographie dans un de ses ouvrages, Sur la frontière (Stock, 2002). 

  • Revue du Npa

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  • Nouveautés sur Europe Solidaire Sans frontières

    23.12   Histoire des luttes populaires HALSANBE Jihane
     

     KRIVINE Alain - 1er novembre 2014

    Internationalisme : le soutien pratique mené de France envers la révolution algérienne

     MANSOOR Nasir, NTUF - 22 December 2014
     
      1945-1962 SAAD-EDDINE Mahdi - 1er novembre 2014
     
     BENOITS Clara, BENOITS Henri - 1er novembre 2014

     

  • Saint-Denis (93) : réunion débat sur le Moyen-Orient (Npa)

     

    Le comité local du NPA organisait une réunion mercredi 3 décembre sur la situation du Moyen-Orient et de la Palestine. Une quarantaine de personnes sont venues écouter Julien Salingue, des militantEs du NPA mais aussi des militantEs des associations de solidarité avec la Palestine de la ville, et de tout horizon politique. Une façon pour le comité de Saint-Denis de revenir sur la séquence des mobilisations du mois de juillet, de faire le point sur une situation qui a connu des soubresauts très importants depuis cet été : entrée en guerre de la France au côté des Américains, résistance kurde, frappe israélienne sur la bande de Gaza.


    Pendant deux heures, Julien Salingue a fait une véritable école de formation, un tour d’horizon particulièrement riche. Il est vrai qu’il en est à sa 35e réunion publique depuis le mois d’août, preuve que la mobilisation n’est pas retombée. Son intervention s’est conclue sur la situation de la Palestine, sur le débat qui tourne autour de la revendication d’un État laïc, multiconfessionnel, ou de celle de deux États, étape vers la libération complète de la Palestine, une option qui n’a manifestement pas sa préférence. Ceci a provoqué des débats bien au-delà de la réunion elle-même, entre les militantEs engagés dans la solidarité. Une bonne chose.

  • Turquie-Syrie : sur la frontière (Npa)

    Mi-novembre, deux militants du NPA ont participé à une délégation qui s’est rendue à la frontière turco-syrienne, en face de la ville de Kobané. Cette mission était organisée par la Coordination nationale solidarité Kurdistan (CNSK), un collectif unitaire pour s’informer et témoigner sur la situation politique, militaire et humanitaire du Kurdistan.

    La délégation a rejoint la ville de Suruç, à quelques kilomètres de la frontière. À l’entrée, deux camps de plus de 200 tentes, puis un camp dans le centre, le camp « Rojava ». En tout, plus de 45 000 réfugiéEs s’entassent sous ces tentes.


    À la mairie, nous sommes reçus par Ismaïl Kaplan, président du BDP du district de Suruç, et Faruk Kaplan qui nous explique les conditions difficiles de l’accueil des réfugiéEs : l’aide internationale, qui transite par l’État turc, va directement à un seul organisme, l’AFAD, qui ne prend en charge que 6 000 réfugiéEs, alors que plus de 145 000 réfugiéEs sont pris en charge par les municipalités kurdes.


    Mais Ismaïl Kaplan va surtout insister sur l’expérience du Rojava, la région à forte population kurde de Syrie qui borde la frontière turque. « La révolution de Rojava a commencé il y a 3 ans et a tout de suite cherché à rompre avec le type de gouvernance qui prévaut dans cette région du Moyen-Orient et du Golfe. Elle est fondée sur l’autonomie démocratique comme mode de gestion, avec la mise en place d’assemblées du peuple, le respect des différentes ethnies, religions et cultures, la parité hommes-femmes à tous les niveaux des instances de pouvoir et de la société, et la laïcité. »


    Un projet effrayant pour les islamistes de Daesh, que certains États occidentaux et la Turquie ont soutenu et armé. « À ce jour, la Turquie traite toujours le PKK et le PYD comme des organisations terroristes. Chaque jour des manifestants solidaires des combattants de l’YPG tombent sous les balles de la police en Turquie, sont battus à mort par les fascistes turcs. Par contre, les terroristes de Daesh traversent librement la frontière et acheminent armes et matériel. Nous avons demandé une commission parlementaire pour enquêter sur ces faits, mais nous ne sommes pas assez nombreux au sein de l’assemblée pour que cette demande aboutisse. »

    Chaîne humaine pour Kobané


    La délégation s’est ensuite rendue à Mahser, un hameau qui fait face à Kobané, à quelques centaines de mètres à vol d’oiseau. À l’ouest du village, sur la colline, les tanks turcs stationnent depuis des semaines, immobiles... et inutiles. Dans le village, la sentinelle postée sur son mirador a ses jumelles braquées sur le village, et non sur la frontière...


    Mais ici, c’est une atmosphère surprenante, quasi festive, qui règne, une espèce de Larzac sur fond de bombardements et de détonations. Des centaines de Kurdes – hommes, femmes, enfants, jeunes et vieux venuEs de tout le Kurdistan turc – se relayent pour former une chaîne humaine le long de la frontière et tenter d’empêcher le passage des islamistes. Repas collectifs, discussions politiques autour des feux, patrouilles le long de la frontière, Mahser ne dort pas parce que toutes et tous sont là pour soutenir les résistantEs de Kobané. L’émotion et la détermination se lisent sur les visages.


    La bataille de Kobané est loin d’être terminée et son enjeu est crucial pour l’expérience démocratique de Rojava. Le gouvernement turc et François Hollande, qui pensaient que Kobané tomberait en quelques jours, ont dû remballer leur projet de zone tampon et d’occupation turque de la région.


    Il reste au gouvernement français à exiger l’ouverture du couloir humanitaire pour soulager la résistance et acheminer d’urgence les armes et les munitions dont elle a tant besoin, et à ouvrir sa frontière aux milliers de réfugiéEs qui risquent de passer de longues semaines d’hiver sous des tentes.

    Mireille Court et Yann Puech

  • Un ministre palestinien meurt sous les coups de l’armée israélienne (npa)

     

    Alors qu’il participait à une manifestation en Cisjordanie, prés de Ramallah, Ziad Abou Eïn, ministre de l’autorité palestinienne en charge du dossier des colonies, a été frappé à la poitrine à coups de crosse par les soldats de l’armée israélienne qui s’opposait à cette marche. Cette manifestation pacifique se rendait du village palestinien de Turmus Ayya à la colonie d’Adei Ad pour y planter des oliviers. Peu de temps après le responsable palestinien était déclaré mort à l’hôpital de Ramallah.

    De Gaza à Ramallah le gouvernement israélien ne connaît qu’une politique : la multiplication des implantations de colonies et face à la résistance légitime des palestiniens la répression barbare.

    Plus que jamais solidarité et mobilisation !

    Montreuil, le 10 décembre 2014

    http://npa2009.org/communique/un-ministre-palestinien-meurt-sous-les-coups-de-larmee-israelienne

  • Procès BDS -cour d’appel de Caen –condamnation scandaleuse des militants (Npa Alençon))

    La cour d’appel de Caen vient de condamner 7 militants du collectif Palestine- Orne qui avaient appelé au boycott des produits Israéliens dans un magasin Carrefour de la ville d’Alençon en 2010.

    C’est sur la base du délit de « discrimination par l’entrave à l’activité économique » que la Cour a prononcé la condamnation des militants à 500 € avec sursis et 350 € de dommages –intérêts à deux organisations à la solde de l’ambassade d’Israël …..

    Cette condamnation reflète scandaleusement la manière dont la justice française peut se mettre en quatre pour servir les intérêts politiques des gouvernements Sarkozy et Hollande : en effet , c’est sur ordre de la garde des sceaux de l’époque, Alliot-Marie , dans une circulaire aux procureurs (circulaire maintenue par Taubira….) que ces inculpations ont été engagées et poursuivies dans le but de donner des gages de soutien honteux à l’état criminel d’Israël.

    L’État d’Israël continue à poursuivre et intensifier plus que jamais l’occupation et la colonisation de la Palestine en violation complète du droit international et dans la plus parfaite impunité , et l’État Français lui apporte son soutien objectif en poursuivant et condamnant les militants qui appellent au boycott des produits provenant d’Israël…..

    Le NPA dénonce cette condamnation scandaleuse et appelle à renforcer toutes les actions et réseaux de boycott d’Israël ainsi que toutes les actions visant à l’abrogation par le gouvernement Hollande de cette honteuse circulaire Alliot-Marie .

    Communiqué NPA Alençon