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Tunisie - Page 8

  • La Tunisie est-elle devenue un enfer pour la jeunesse ? (Nawaat)

    Une jeunesse déterminée devient vite déterminante, et c’est ce que les politique et les journalistes de l’ancien monde semblent vouloir empêcher à tout prix .Vincent Cespedes, philosophe, essayiste

    A Gafsa, l’arrestation d’une bande de jeunes gens convertis au Christianisme a suscité un tollé général et a soulevé de grandes interrogations dans une partie de l’opinion publique, et pour cause : dans un pays qui se targue d’être la première démocratie arabe et dont la constitution garantie la liberté de conscience, comment se fait-il qu’on arrive à écrouer des jeunes gens pour avoir changé de religion ? Pourquoi s’attaque-t-on de plus en plus à la jeunesse ? Et y a-t-il de quoi s’inquiéter ?

    Il va sans dire que cet incident n’est pas un cas isolé.

    Dans une Tunisie élevée au rang de paradigme démocratique, la police assène les amis d’une jeune lycéenne suicidée de questions d’ordre religieux. Leur « délit » ?  Ecouter du Hard Rock ! Ce lynchage est également soutenu par certains médias qui, par ignorance ou opportunisme, s’enfoncent dans une sorte de transe verbale où s’entremêlent le faux et le vrai et où des pseudo-spécialistes, dépourvus de tout raisonnement scientifique, viennent s’attaquer à ces jeunes « égarés » qui ont délaissé la voie de Dieu en choisissant celle de Satan. L’amalgame est ainsi fait : le  Hardouss,comme on aime l’appeler ici, est directement assimilé au « sataniste » et l’on voit des inconnus qui, poussés par la fièvre des rumeurs et du mythe des adorateurs de Satan, sortent menacer ces jeunes « impies » devant l’étrange silence de la police.

    En Tunisie, « fierté » du monde démocratique, on ramasse les jeunes amoureux et les fumeurs de joints à la pelle et on les jette dans les maisons d’arrêt, les condamnant à errer dans les couloirs sombres d’une prison surpeuplée et à subir l’expérience traumatisante de vivre dans une cellule insalubre et humide : du pain béni pour les pervers multirécidivistes, les criminels notoires et les terroristes. En effet, après des mois ou des années dans ce milieu propice à toutes les tentations et à tous les dérapages, ces jeunes condamnés seront, à leur sortie de cellule, candidats au djihad ou bien candidats aux crimes majeurs et à la délinquance attitrée. Du coup, dans la « Tunisie des droits de l’Homme », un baiser volé sous un arbre ou bien le simple geste de fumer un joint fait entrer le jeune adolescent dans un engrenage infernal dont il ne sortira que détruit, cassé et aigri.

    Dans une Tunisie nobélisée, on incarcère les jeunes femmes qui boivent de l’alcool car leur crime est double : celui de boire un breuvage de facto interdit par la religion, mais surtout celui d’être femme.

    Ainsi, dans un pays doté d’une constitution moderniste et qui se perçoit comme un modèle féministe incomparable dans le monde arabe, les jeunes femmes sont doublement sanctionnées : alors que le fait de consommer de l’alcool est toléré quand il s’agit d’un jeune homme, il devient passible d’humiliation et de sanction quand il s’agit d’une jeune femme. C’est là tout le paradoxe de la société tunisienne.

    Pointer du doigt les institutions et la législation serait vain car le mal réside, tout d’abord, en nous. Dans la plupart des Etats, les lois ne sont que le prolongement de la société et force est de constater que des institutions au comportement moyenâgeux ne peuvent être que le reflet d’une société à la mentalité moyenâgeuse, toutes catégories sociales confondues. L’acharnement de l’Etat contre la jeunesse est symptomatique d’une société castratrice qui, après la chute du paternalisme politique, refuse de voir ses enfants s’émanciper, ne faisant que creuser encore plus la fracture générationnelle. Persécuter la jeunesse sous couvert religieux témoigne, de surcroît, d’une certaine mainmise idéologique qui tend à étouffer tout souffle progressiste et à formater les jeunes générations à un hypothétique retour en arrière. Lentement, mais sûrement, la Tunisie tend à devenir un enfer pour les jeunes qui n’ont que le choix de fuir : dans une embarcation de fortune vers l’Italie, à travers un réseau de recrutement djihadiste ou bien en partant étudier à l’étranger, tous les moyens sont bons pour quitter un pays désormais perçu comme un tombeau à ciel ouvert.

    5 décembre 2016

    Hajer Zarrouk est enseignante universitaire. Elle est spécialiste en médias et communication.
     
  • Assassinat de Chokri Belaid : 14 ans de prison pour les manifestants à Kélibia (Nawaat)

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    Le tribunal de première instance de Nabeul a condamné par contumace 11 jeunes de Kélibia à 14 ans et un mois de prison ferme le 12 octobre 2016. Le tribunal avait retenu sept chefs d’accusation parmi lesquels la « provocation d’incendie dans des locaux non habités », suite à l’assassinat de Chokri Belaid le 6 février 2013. Une affaire qui ressemble à une dizaine d’autres dans différentes régions où des manifestations ont eu lieu contre le parti islamiste Nahdha à la tête du pouvoir à cette époque.

    Du 6 au 8 février 2013, les manifestations à Tunis et dans les régions étaient marquées par de violents dérapages. Des locaux de Nahdha ont été brûlés et saccagés. Le Front Populaire mais aussi Nidaa Tounes avaient ouvertement imputé la responsabilité politique de l’assassinat de Belaid au parti islamiste. Béji Caid Essebsi avait accusé Ali Larayedh, ministre de l’Intérieur de laxisme car il était au courant des menaces de mort contre Belaid.

    Le jugement rendu contre les jeunes de Kélibia n’est pas isolé.

    À Nassrallah ( gouvernorat de Kairouan ) deux jeunes, accusés d’avoir brûlé le local de Nahdha ont fini par être acquittés le 19 juin 2014 après 14 mois d’arrestation. À Gafsa, Douz, Redayef, Mednine et Kef, les procès liés à cette vague de protestation sont en cours. Le 5 février 2016, la Cour d’appel de Monastir condamne trois jeunes de Ksibet El Mediouni à deux ans de prison ferme. Les 21 autres accusés ont été acquittés. Les trois condamnés sont accusés de vol de matériels d’un poste de police. Le 11 octobre 2016, le bureau de Nahdha à Ben Guerdane signe un accord de réconciliation avec les jeunes accusés d’avoir brûlé son bureau mettant fin aux poursuites judiciaires.

    Seif Eddine Dallegi, ouvrier de 25 ans est l’un des 11 condamnés de Kélibia. Le 7 février, il était parmi les manifestants qui se sont rassemblés au centre ville, avant de se diriger vers le local du parti Nahdha. « Nous étions quelques dizaines de personnes. Au bout de quelques minutes du rassemblement, des confrontations ont eu lieu avec la police qui voulait disperser la foule. Les manifestants se sont divisés entre ceux qui sont restés devant le local de Nahdha et d’autres qui sont partis au poste de police. Entre temps, on nous a informé du vol de la fourrière municipale et d’un hôtel. Deux jours après, la police m’a convoqué … » se rappelle Seif Eddine.

    L’avocat de la défense, Anis Ezzine affirme que les onze condamnés n’ont rien à avoir avec les dérapages qui ont eu lieu. « Nous cranions une instrumentalisation politique de l’affaire surtout que les jugements sont sévères et ne prennent pas en compte le contexte politique des événements » s’inquiète-t-il. En effet, les accusés devaient répondre de sept chefs d’accusation : participation à une entente en vue de préparer et de commettre une agression contre les biens et les personnes, participation à une rébellion provoquée par plus de dix personnes durant laquelle il y a eu agression d’un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions, entrave à la circulation dans les voies publiques, dégradation, sciemment de bien d’autrui, provocation d’incendie dans des locaux non habités, jets de corps solides contre les biens d’autrui ; provocation de bruit et de tapages dans un lieu public.

    Âgés de 18 et 25 ans, les onze condamnés sont juridiquement en état de fuite. ( Aymen Garouch, Ahmed Ben Massoud, Marouan Mrabet, Wissem Abdelwahed, Makrem Charfi, Meriem Jerbi, Hamida Hazem, Seif Eddine Dallegi, Rabii Abdeljaouad et Houcine Hassana ).

    Dans un communiqué publié, le 1er décembre 2016, la section Kélibia – Korba de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme estime que la condamnation de 14 ans de prison est « sévère » vu les circonstances particulières des événements, l’âge des accusés, majoritairement étudiants ou élèves sans antécédents criminels. La LTDH avait déjà souligné, le 31 mai 2013, que les manifestants pacifistes ont été infiltrés par des malfaiteurs qui ont profité de la colère populaire pour voler et saccager un hôtel et une fourrière de motos. Outre les avocats qu’elle a nommé pour défendre les 11 jeunes condamnés, la Ligue a constitué un comité de soutien réunissant des militants indépendants et des partis politiques pour réclamer « un procès équitable ». Les avocats de la défense affirment qu’ils déposeront un recours en cassation dans les prochains jours.

    Le 2 juin 2014, l’Assemblée nationale constituante a voté une loi d’amnistie pour toutes les personnes qui ont participé aux événements de la révolution du 17 décembre 2010 au 28 février 2011. Cette loi a été votée sous la pression de la société civile qui a lancé la campagne Moi aussi j’ai brûlé un poste de police revendiquant la légitimité circonstancielle de l’acte révolutionnaire après avoir recensé près de 130 procès contre des jeunes qui ont participé aux manifestations contre la dictature.

    Henda Chennaoui

    Journaliste indépendante, spécialiste en mouvements sociaux et nouvelles formes de résistance civile. Je m'intéresse à l'observation et l'explication de l'actualité sociale et économique qui passe inaperçue.
     
     
  • Tunisie, la jeunesse conteste l’austérité et la corruption (Nawaat)


    Rassemblement des jeunes de l’UDC et de l’UGET devant le théâtre municipale. Mardi 29 novembre 2016

    Sur les marches du théâtre municipal, Salem Ayari, secrétaire général de l’Union des diplômés chômeurs, s’adressent aux manifestants encerclés par les agents de police « Nous continuerons à investir les rues et à contester jusqu’à ce que ce gouvernement de honte trouvera une autre réponse à nos demandes que celle de la répression ». Mounir Fallah, un des manifestants arrêtés, revient après sa libération pour soutenir ses camarades. « La police nous a dit qu’il est interdit de manifester ces deux jours pour ne pas perturber la conférence sur l’investissement » ironise-t-il avant de rappeler que manifester est un droit constitutionnel qu’aucune condition politique ni économique ne pouvait l’entraver. Mounir Fallah a été arrêté avec les trois discriminés politiques Zied Khaloufi, Abdelhak Kileni et Wafa Kherayfiya.

    L’accord du 18 janvier 2016 entre les discriminés politiques et le gouvernement engage ce dernier à recevoir les dossiers des victimes, enquêter sur le harcèlement policier et administratif dont ils ont été la cible, et l’insertion professionnelle comme dédommagement des années de répression. Après des mois d’attente et de promesses non-tenues, de rassemblements et de grèves de la faim, Mehdi Ben Gharbia, ministre chargé des Relations avec la société civile, avance la date du 15 novembre pour donner les résultats de l’enquête du ministère de l’Intérieur.

    Wael Nouar, président de l’Union générale des étudiants tunisiens et négociateur, précise que « les noms reconnus comme des discriminés ne dépassent pas les 195 alors que nous avons des preuves que la liste est encore longue. Le déni du ministère de l’Intérieur et la complicité du gouvernement ne mènera à rien. Si les négociations sont bloquées, la rue sera notre champ de bataille » promet Wael Nouar. Parmi les oubliés du ministère de l’Intérieur, d’anciens étudiants de l’UGET et des militants politiques reconnus par l’Instance vérité et dignité comme victimes de la répression tels que Abdelkarim Silliti et Lotfi Hammami, ex-prisonniers politiques ou Safa Mansouri, torturée sous la dictature dans les locaux du ministère de l’Intérieur.

    Le 22 novembre, les discriminés politiques, en colère, décident un sit-in au siège du ministère chargé des relations avec la société civile aux auberges du lac. Deux jours après, Mahdi Ben Gharbia refuse de les recevoir et les forces de l’ordre mettent fin au sit-in en utilisant la force. Le 24 novembre, ils manifestent à l’avenue Habib Bourguiba où ils ont étaient harcelés et agressés par la police.

  • Nouveautés sur Europe Solidaire Sans frontières

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    • Jemna ou l’esquisse d’une alternative

      , par Union syndicale Solidaires

      Vague de grèves annoncées en Tunisie. Le 25 novembre, la Commission administrative nationale de l’UGTT a décidé d’appeler à une grève générale du secteur public pour le 8 décembre. Le but de celle-ci est de mettre un terme à la dégradation considérable du pouvoir d’achat des salarié-es ainsi qu’aux (...)

    • Syrie
      Solidarité avec Alep et le peuple syrien en lutte

      , par solidaritéS

      Un nouveau déluge de feu s’abat sur les quartiers libérés d’Alep-Est qui ne sont plus sous domination du régime Assad, ni des groupes djihadistes comme l’Etat Islamique ou Fateh al-Sham (ex Jabhat al-Nusra). Ces quartiers libérés comptent encore environ 375’000 habitant•e•s, dont 120’000 enfants, depuis (...)

     

  • Tunisie Comite de Soutien à Jemna en France


    Comite de Soutien à Jemna:

    Le comité de soutien Jemna en France a le plaisir de vous convier à une journée festive de soutien et de conférence sur l’économie sociale et solidaire, L’oasis de Jemna en Exemple, pour une économie plus humaine et une révolution en douce. 

    Cette journée sera organisée le

    mardi 06 décembre de 18H à 22H30

    au 37 rue Leopold Bellan 75002 Paris.

    Cette soirée conférence sera agrémentée par:
    • une dégustation gratuite des dattes de Jemna.
    • une représentation musicale de chanteurs engagés.
    • une exposition de photos et une diffusion de documentaires courts sur l’expérience de l’oasis de Jemna.

    Une contribution et une participation active de votre organisation seront très appréciées.
    Cordialement

    Comité de soutien à Jemna en France

    Commentaire :

    Il s’agit de la poursuite depuis janvier 2011 d’une lutte dirigée par la population elle-même (cf. articles ci-après)
    La forme d’organisation retenue est celle d’une association de bénévoles qui rend des comptes à la population.
    Sur les 13 membres du bureau de l’association, aucun ne représente une organisation politique ou syndicale. Et cela même si une petite minorité d’entre eux sont connus pour avoir (à titre personnel) une orientation donnée. Le président de l’association est par exemple un enseignant retraité membre du syndicat UGTT de l’enseignement secondaire.

    Des originaires de la région de Jemna vivant en région parisienne ont constitué un collectif, qui comme à Jemna, est basée sur l’adhésion individuelle. Celle-ci se place sous le contrôle politique de l’association existant à Jemna.
    L’association de France a demandé le soutien de nombreuses associations tunisiennes et françaises, ainsi qu’aux organisations syndicales françaises.

    http://www.anti-k.org/

    Lire aussi :

    Sur la récupération et la gestion collective de ses terres par la population de Jemna

    Jemna, ou la résistance d’une communauté dépossédée de ses terres agricoles

    La récupération de leurs terres et leur gestion collective par la population de Jemna

    Le Parti des travailleurs appelle les habitants de Jemna à la résistance

    Articles publiés en Tunisie sur le mouvement de la population de Jemna

    Tunisie: L’opposition du Front populaire à la coalition au pouvoir
     
    Tunisie: le député Mongi Rahoui déterre la hache de guerre contre le Front populaire
     
    Fathi Chamki : la Tunisie est dans la crise jusqu’au cou
  • Solimed

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    Notre camarade Fathi Chamki sera présent

    http://www.solimed.info/

  • Nouveautés sur Europe Solidaire Sans frontières

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    • Syrie
      Syrie : Brisons le siège d’Alep - Solidarité avec le peuple syrien en lutte contre la barbarie

      , par Déclaration de Damas pour un Changement Démocratique en Syrie - Comité de France

      Appel au rassemblement à Paris Samedi 5 novembre 2016 à 16h00 Place de l’Opéra Garnier Métro : Opéra
      Rassemblons-nous pour exprimer notre solidarité avec le peuple syrien victime de la barbarie du régime d’Assad et de ses alliés, Poutine et le régime iranien.
      Nous exigeons : L’arrêt immédiat (...)

    • Maroc & Sahara occidental
      Maroc : Le roitelet, le violeur et la benne à ordures

      , par NPA

      Au Maroc, depuis plusieurs jours, des manifestations de masse ont lieu dans plusieurs villes. Moins d’un mois après la mascarade électorale largement boycottée, le peuple reprend le chemin de la rue.
      L’élément déclencheur aurait pu être un simple « fait divers » : un vendeur de poisson, Mouhsine Fikri, (...)

    • Kurdistan de Syrie
      Journée mondiale pour Kobanê, samedi 5 novembre

      , par Collectif Solidarité Kobanê

      A Paris, place de la République, 15h
      Le 15 septembre 2014, les forces obscurantistes de Daesh attaquaient la ville kurde de Kobanê, en Syrie, avec une artillerie lourde prise aux armées irakienne et syrienne, et avec le soutien de la Turquie, du Qatar et de l’Arabie Saoudite.
      Occupant alors de (...)

    • Irak
      La bataille Mossoul en Irak : la guerre comme horizon

      , par BABEL Christian

      La grande ville du nord de l’Irak concentre actuellement les efforts de guerre de la coalition disparate, dont l’armée française, qui a entrepris de chasser l’État islamique (Daesh). Mais à quel prix ?
      Mossoul est une ville de 1,5 million d’habitantEs au nord de l’Irak, et un carrefour économique et (...)

    • A gauche
      Les gauches politiques en Tunisie

      , par LEROUGE Dominique

      NB : Pour un panorama global des partis politiques tunisiens, voir http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article39306
      Contrairement à l’Egypte, les forces de gauche ont eu en Tunisie la capacité de maintenir une continuité pendant des dizaines d’années, même dans la clandestinité. La principale (...)

    • A gauche
      Tunisie : interview d’Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire

      , par HAMMAMI Hamma, KSIBI Faouzi

      Son nom surgit à chaque nouvelle crise, qu’elle soit politique, économique, sociale, sécuritaire. Souvent, il est soupçonné d’attiser le feu partout dans le pays et d’être derrière plusieurs mouvements sociaux. La dernière affaire à laquelle il est lié est celle de Jemna
      Cependant, ces accusations ne (...)

    • Syrie
      Alep (Syrie) : Après la trêve, la punition – un massacre annoncé -Rassemblement samedi 5 novembre 16h à Paris (métro Opéra)

      , par Collectif pour une Syrie libre et démocratique


      
Confiants dans la société civile qu’ils ont commencé à construire pour l’après-Assad, les Syriens d’Alep-Est ont refusé de tomber dans le piège tendu par leurs bourreaux. À la faveur d’une trêve de quelques heures, Bachar al-Assad et Vladimir Poutine ambitionnaient de leur faire quitter la ville pour (...)

    • Ecologie
      Safi (Maroc) : Changer le système, pas le climat » – Conférence internationale

      , par ATTAC-CADTM Maroc

      « Changer le système, pas le climat » Conférence internationale Tous à Safi les 4 et 5 novembre 2016 Voilà 15 ans, le Maroc accueillait la COP 7. Cette année la Conférence des parties sur le changement climatique prépare sa 22e édition, à nouveau au Maroc. Que s’est-il passé pendant ces 15 ans ? Pas (...)

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      Safi (Morocco): “System change, not climate change” – International conference

      , by Attac Morocco, CADTM

      “System change, not climate change” International conference Safi (Morocco) 4th and 5th November 2016 15 years ago, Morocco hosted the COP 7. This year the Conference of Parties on Climate Change prepares its 22nd edition, again in Morocco. What happened during those 15 years? Not much.
      COP (...)

     

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  • Nouveautés sur Europe Solidaire Sans frontières

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    • Tunisie
      Tunisie : persistance des mouvements sociaux et accentuation de leur répression

      , par CHENNAOUI Henda

      Le gouvernement néo-libéral, dirigé par des notables de l’ancien régime alliés aux islamistes d’Ennahdha, veut faire voter avant fin décembre un budget d’austérité drastique. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que les mouvements sociaux persistent et que ceux-ci soient réprimés avec une vigueur (...)

    • Syrie
      Brisons le siège d’Alep – Rassemblement de solidarité avec le peuple syrien

      , par DDCDS

      Brisons le siège d’Alep
      Solidarité avec le peuple syrien en lutte contre la barbarie
      Appel au rassemblement à Paris
      Samedi 29 octobre 2016 de 15h00 à 18h00
      Esplanade des droits de l’Homme, Place du Trocadéro
      Métro : Trocadéro
      Rassemblons-nous pour exprimer notre solidarité avec le peuple syrien (...)

    • Tunisie
      Tunisie : un gouvernement de gestion et non de solution de la crise

      , par Collectif

      Dans une Déclaration reproduite intégralement ci-dessous, un collectif de 29 militant(e)s de la gauche tunisienne a rendu publique son analyse critique du gouvernement dit « d’union nationale » intronisé par le parlement le 26 Août 2016.
      Le Gouvernement dit d’union nationale, constitué le 26 Août (...)

     

  • Nouveautés sur Europe Solidaire Sans frontières

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    Economie

    Jemna (Tunisie) : et les autres oasis ?

    , par BEN NASER Teycir

    Depuis début octobre 2016, le cas de Jemna a fait couler beaucoup d’encre. Chacun y va de son avis. Dans les oasis, les populations sont-elles aussi sur le qui-vive. Témoignages.
    Alors que le tribunal de première instance de Kebili a gelé les comptes bancaires de l’Association de préservation des (...)

    • Tunisie
      Articles publiés en Tunisie sur le mouvement de la population de Jemna

      , par Divers media

      8 octobre : Hamma Hammami apporte son soutien aux habitants de l’oasis de Jemna
      http://www.shemsfm.net/fr/151545/hamma-hammami-apporte-son-soutient-aux-habitants-de-l-oasis-de-jemna.html
      Le porte-parole du Front Populaire Hamma Hammami a visité samedi 8 octobre 2016 la région de Jemna dans le (...)

    • A gauche
      Tunisie : Le Parti des travailleurs appelle les habitants de Jemna à la résistance

      , par Parti des Travailleurs (Tunisie)

      Le Parti des travailleurs (PT) a condamné, dimanche 23 octobre, l’attitude « provocatrice » du gouvernement dans le traitement des mouvements sociaux des travailleurs du domaine Stil à Jemna.
      Dans un communiqué publié dimanche, le PT estime que les revendications de ces travailleurs sont « légitimes (...)

    • Tunisie
      Petite présentation des partis politiques tunisiens

      , par LEROUGE Dominique

      Début octobre 2016, étaient légalement enregistrés 206 partis, auxquels il faut ajouter quelques organisations ne l’étant pas. Un certain nombre de ces partis n’ont d’existence que sur le papier, la plupart des autres connaissent luttes de clans, scissions et « tourisme politique » de leurs députés. (...)

    • Sur: Droits humains & libertés
      Moyen-Orient : Trembler d’indignation devant toutes les injustices – Les attaques contre les installations médicales et leur personnel

      , par AHMETI Ilir, DAHER Joseph

      De l’Afghanistan à la Syrie, en passant par le Yémen et les territoires occupés palestiniens, les attaques contre les installations médicales et leur personnel sont devenues quasi systématiques ces dernières années, de la part des forces armées des Etats impérialistes et de leurs relais régionaux.
      Le (...)

    • Histoire et débats régionaux
      Moyen-Orient : Se dresser contre la barbarie !

      , par ACHCAR Gilbert

      L’opinion politique arabe se divise en deux catégories principales. Il y a, d’un côté, ceux qui condamnent les bombardements destructeurs et meurtriers des villes et des campagnes de Syrie par le régime et son maître russe tout en restant silencieux au sujet des bombardements destructeurs et (...)