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  • Qui a gagné la guerre de Gaza? (Avanti.be)

    Qui a gagné la guerre de Gaza ?

    De nombreuses discussions complexes se centrent en ce moment sur une simple question : qui peut réclamer la victoire dans la guerre de Gaza ? Les termes du cessez-le-feu révèlent que ni le Hamas ni Israël ne sont parvenus à obtenir ce qu’ils voulaient. Quels sont les gains et les pertes de chaque camp et qui sont les vainqueurs ?

    Le Hamas a été capable d’exercer une certaine dissuasion, démontrant ainsi un incroyable niveau de résistance et de force en dépit de ne compter que sur des armes primitives. Il a été capable d’obliger Israël à accepter un allègement du blocus, permettant ainsi l’entrée de plus de biens, d’aide humanitaire et de matériaux pour la reconstruction, de réduire la zone de restriction afin que les Palestiniens aient un meilleur accès aux terres cultivables et d’élargir à 9,6 Km la zone de pêche face à la côte de Gaza. On dit que l’Egypte aurait accepté d’ouvrir le passage de Rafah, à la condition que le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas assume la responsabilité de sa gestion. Et, par-dessus tout, le bénéfice majeur et le plus important du Hamas a été l’augmentation en sa faveur du soutien populaire et de l’admiration des Palestiniens de tous les secteurs politiques vu qu’il est devenu l’épicentre de la résistance palestinienne. Mais il est difficile de savoir si ce soutien se maintiendra dans les jours et les mois à venir.

    Quant au négatif, le Hamas n’a pas été capable de lever totalement le blocus ; il n’est pas parvenu à obtenir le port maritime et l’aéroport réclamés par les Palestiniens et n’a pas été capable de négocier la libération des prisonniers palestiniens. En outre, les pertes humaines ont été lourdes à Gaza : 2.142 personnes ont été assassinées par Israël – la majorité étant des civils – dont plus de 500 enfants. 540.000 personnes sont restées sans logement parce qu’Israël a délibérément détruit leurs maisons et leurs immeubles. L’infrastructure et l’économie de Gaza sont en ruines et presque la moitié de la ville est réduite en décombres. Le Hamas a également suscité les critiques de groupes de droits humains et d’observateurs internationaux en tirant des roquettes de manière indiscriminée contre Israël et pour les assassinats extrajudiciaires de ceux qui sont accusés de collaboration.

    Du côté israélien, la quatrième armée du monde n’a pas été capable de maintenir son opération terrestre à Gaza et a échouée dans son objectif déclaré d’expulser le Hamas du pouvoir – ou même de l’affaiblir. Nous ne saurons jamais réellement si Israël a détruit tous les tunnels, comme l’affirme Tel Aviv. Elle n’a pas été capable de rompre l’accord d’unité entre le Fatah et le Hamas. Elle a perdue la guerre de l’opinion publique quand les images de sa brutalité à Gaza ont été diffusées dans le monde entier. Elle a également perdue 69 des siens, presque tous des soldats. En contrepartie de ces pertes, Israël a obtenue du Hamas la promesse de stopper les tirs de roquettes sur son territoire – chose qui a déjà été obtenue plusieurs fois auparavant, sans qu’un tel déploiement massif de barbarie ne soit nécessaire. De fait, Israël a obtenue bien peu de choses, mis à part l’allongement de sa liste de crimes de guerre contre les Palestiniens.

    S’il faut se réjouir que les deux parties soient parvenues à un accord et que les bombes ont cessé de tomber, il faut reconnaître aussi que le cessez-le-feu n’est qu’une solution précaire pour un problème plus vaste. Les politiques de nettoyage ethnique et de spoliation du peuple palestinien initiées il y a plus de 67 ans par Israël se poursuivent de manière accélérée, sans rendre de comptes à quiconque. Pendant plus de 50 jours, nous avons été témoins de la manière avec laquelle on accorde à Israël une impunité totale pour des actes qui piétinent le droit international, des êtres humains et leurs moyens de vie. Pendant ce temps, le peuple palestinien a été abandonné à son sort sous le regard indifférent de la communauté internationale.

    Un changement fondamental est nécessaire et il est déjà en marche. S’il y avait une victoire à réclamer, elle serait avant tout celle des Palestiniens de Gaza, qui ont démontré une patience, une ténacité et un sens du sacrifice incroyables dans leur lutte pour la liberté. Dans une moindre mesure, il s’agit d’une victoire pour les personnes conscientes du monde entier : depuis celles qui ont abandonné leurs loyautés communautaires pour dire « Pas en notre nom », jusqu’à celles qui ont dépassé les frontières de leurs factions pour dire : « Nous sommes ensemble ».

    La victoire peut être aussi réclamée par les millions de personnes qui ont manifesté partout dans le monde, qui ont mené des actions créatives dans les ports maritimes, qui ont porté des messages sur des banderoles et des pancartes, qui ont hissé le drapeau palestinien ou l’ont projeté sur les murs des parlements… C’est une victoire pour ceux qui ont occupé les toits des usines d’armes et ont dansé dans des flahs-mobs dans les centres commerciaux. C’est une victoire pour le mouvement pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions (BDS) contre Israël, qui a vu une énorme augmentation du soutien d’artistes, d’universitaires, de politiciens et de syndicats en sa faveur.

    Qui donc a réellement gagné la guerre de Gaza ? C’est la cause palestinienne.
    14 septembre 2014

    Samah Sabawi est une Palestinienne exilée en Australie, elle est poète, dramaturge, analyste politique et militante des droits de l’Homme.

    Lire aussi:

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    • L’impérialisme, le sectarisme et la révolution syrienne

    • Irak : Un Califat né du chaos et qui se nourrit de l’instabilité et du sectarisme

    Source : http://mariaenpalestina.wordpress.com/2014/08/29/quien-gano-la-guerra-sobre-gaza/

  • Nouveautés sur AFPS

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  • Projection “Eau Argentée, Syrie Autoportrait” De Ossama Mohammed et Wiam Simav Bedierxan (Arte)

    ARTE diffuse lundi 15 septembre à 23h30, dans le cadre de La Lucarne Eau Argentée, Syrie autoportrait, essai documentaire très remarqué lors de sa présentation lors du dernier Festival de Cannes en Séance Spéciale. Ce fut l’un des plus grands chocs, sinon le plus grand, du festival.

    Ossama Mohammed est un talentueux cinéaste syrien, l’un des seuls – le seul? – identifié sur la carte des festivals de cinéma dans le monde, et en particulier Cannes. Comme pas mal de cinéastes africains de sa génération – Sissako par exemple – il a étudié le cinéma à Moscou, avant de réaliser des films avec beaucoup de parcimonie – trois longs métrages dont celui-ci (cas très particulier), un tous les vingt ans – quelques courts métrages car, on s’en doute, il ne doit pas être très facile de faire des films en Syrie. Son premier, Etoiles du jour, avait été découvert à la Quinzaine des réalisateurs en 1988, le second, Sacrifices également montré à Cannes en 2002. Des films lyriques et poétiques, politiques aussi comme pouvaient l’être ceux de Paradjanov.

    Ossama Mohammed s’est réfugié en France depuis mai 2011, dans l’impossibilité de retourner dans son pays après avoir participé à une table ronde pendant le Festival de Cannes sur le thème « cinéma et dictature. »

    De son exil parisien, il suit la révolution et la terrible répression qui ensanglante la Syrie. Il en fait un film Eau Argentée, Syrie autoportraitqui est constitué d’une multitude d’images prises avec des téléphones portables, postées sur youtube ou ailleurs. « En Syrie, les youtubeurs filment et meurent tous les jours. Tandis que d’autres tuent et filment. A Paris, je ne peux que filmer le ciel et monter ces images youtube, guidé par cet amour indéfectible de la Syrie.

    De cette tension entre ma distance, mon pays et la révolution est née une rencontre » déclare le cinéaste. Cette rencontre est de Ossama Mohammed et de Wiam Simav Bedierxan, une jeune femme d’origine kurde qui a filmé la ville de Homs sous les bombes. Le film est l’histoire de ce dialogue par images interposées, mais aussi de bien d’autres choses : un monologue poignant sur l’exil, une réflexion sur le cinéma et le pouvoir de l’image.

    Le film recueille aussi bien des images des opposants et de témoignages des atrocités commises par le régime de Bachar el-assad contre son peuple, que des images filmées par les tortionnaires eux-mêmes des supplices infligés à leurs prisonniers. Les images des victimes et les images des tueurs, avec des scènes insoutenables de cadavres de civils et d’enfants, d’humiliations et de tortures.

    Au-delà du documentaire et même du film essai, une œuvre de cinéma importante capable à partir d’une tragédie majeure de notre époque (150 000 morts et 6,5 millions de personnes déplacées depuis mars 2011) d’élaborer une mosaïque d’images et de sons qui explore avant tout la puissance du cinéma, comme force de résistance et d’oppression, par un cinéaste poète qui questionne la notion même de l’acte de filmer et d’associer une image avec une autre, une image et un son, sans oublier la notion d’auteur – le film est celui de tout le peuple syrien, d’un homme et d’une femme qui ne se sont jamais rencontrés.

    http://www.arte.tv/sites/fr/olivierpere/2014/09/09/cannes-2014-jour-7-eau-argentee-syrie-autoportrait-de-ossama-mohammed-et-wiam-simav-bedierxan-seance-speciale/

  • Pourquoi un Etat palestinien est désormais impossible (Rue 89)

     

    Ce n’est qu’un extrait, diffusé cette semaine à une heure tardive par l’émission « Des mots de minuit », mais qui donne envie d’en voir plus.

    Le journaliste Charles Enderlin, correspondant de France2 à Jérusalem, a réalisé un documentaire intitulé « Au nom du Temple », qui explique tout simplement pourquoi un Etat palestinien est devenu pratiquement impossible.

    Ce documentaire, adaptation en 66 minutes d’un livre éponyme paru l’an dernier (au Seuil), a été terminé en février dernier, mais n’est semble-t-il toujours pas programmé dans la grille de France2. Il est pourtant d’une actualité brûlante.

    Il y montre cette « irrésistible ascension du messianisme juif », comme dit le sous-titre du livre, ses raçines historiques, le choc messianique de la « guerre des six jours » de 1967 raconté par les paras de « Merkaz ha rav », les colons de Hébron, la « ville des patriarches », et la question a priori farfelue mais pas pour tout le monde, de la construction d’un « troisième Temple » à l’endroit le plus explosif de la planète, là où se dresse le dôme doré de la mosquée Al Aqsa à Jérusalem...

    Dans cet extrait que nous vous présentons, on voit Khalil Toufakji, l’incontournable géographe palestinien qui tient, depuis des décennies, la carte de la colonisation. Charles Enderlin le montre il y a vingt ans, et ses prédictions d’alors, que j’avais aussi entendues lorsque j’étais correspondant dans la région, et dont il montre aujourd’hui qu’elles n’étaient pas si farfelues.

    C’est un document dérangeant car il montre le décalage entre les impasses des processus de paix depuis plus de vingt ans (les Accords d’Oslo et la poignée de mains Rabin-Arafat datent déjà de 1993...), et la détermination des colons et des forces qui les soutiennent à changer, avec succès, la donne sur le terrain.

    Et, surtout, il montre la dimension religieuse de ce rouleau compresseur : c’est au nom de Dieu que les uns colonisent, que d’autres résistent. Le combat politique a cédé la place à l’affrontement des « fous de Dieu ».

    Ce teaser nocturne de France2 a été efficace : on attend la suite.

    http://rue89.nouvelobs.com/2014/09/13/charles-enderlin-pourquoi-etat-palestinien-est-desormais-impossible-254823

     

  • Les Chibanis de Paris se mobilisent pour garder un toit (France Culture)

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    Cela fait 10 ou 30 ans qu'ils habitent cet hôtel meublé du Faubourg Saint-Antoine, à Paris, qui n'a plus d'hôtel que le nom et qui tombe tristement en lambeaux.

    Malgré la vétusté des lieux, l'absence d'eau chaude et les cafards sur les murs, ces vieux messieurs, immigrés venus d'Algérie et du Maroc, des "chibanis", font de la résistance pour conserver leurs chambres. Reportage d'Agathe Mahuet à découvrir dans ce journal et ci-dessous.

    Parce qu'il veut vendre, le propriétaire (la CISE, Compagnie des immeubles de la Seine) les menace d'expulsion. Eux réclament d'être relogés, décemment. Tout de même, ils n'ont pas travaillé quarante ans en France, sur les chantiers ou dans les cuisines, pour finir abandonnés sur le trottoir.

    Sur les murs de sa chambre de 9m², Smaïl Regredj a collé les photos de sa famillenombreuse, restée en Kabylie. A Tizi-Ouzou, j'ai une femme, huit enfants, et pleins de petits-enfants. Mais cela fait 47 ans que je travaille en France! Je ne peux pas retourner là-bas. Ma vie est ici, j'ai mes habitudes ici

    Smaïl espère maintenant que la ville de Paris transformera le vieil hôtel en un immeuble de logements sociaux. Le problème, comme l'explique Moncef Labidi, responsable du Café social, à Belleville, c'est que les politiques français n'ont jamais pensé que ces travailleurs immigrés solitaires envisageraient de finir leurs jours ici, en France, loin de leur femme, de leurs enfants et du pays qu'ils ont quitté il y a bien trop longtemps pour pouvoir, aujourd'hui, retourner y vivre leur retraite :

    Pour Moncef Labidi, sociologue de formation, le sentiment d'intégration des jeunes Français issus de l'immigration maghrébine serait plus fort si l'on prenait davantage soin de leurs aînés, les Chibanis. En attendant que les politiques se saisissent du dossier, Moncef et son association ont mis en place des colocations pour immigrés âgés : quatre "domiciles partagés" sont déjà loués dans le nord parisien :

    10.09.2014 - 18:00

    http://www.franceculture.fr/emission-journal-de-18h-les-chibanis-de-paris-se-mobilisent-pour-garder-un-toit-2014-09-10

  • Des chansons du Maghreb à Lyon Place du Pont Production (France Culture)

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    Un documentaire de Péroline Barbet et Jean-Philippe Navarre

    A l’instar de Paris et Marseille, villes phares de la concentration d’exilés du Maghreb, Lyon fut une plateforme pour de nombreux chanteurs, musiciens, éditeurs et producteurs, qui, de cafés en galas, de studios d’enregistrement, aux magasins de la rue Moncey, a vu fleurir une économie musicale artisanale, inventive, alternative et produit des métissages musicaux inédits.

    A moins de 100 mètres de la place du Pont, au cœur de Lyon, les maisons d’édition VisionPhone, l’Etoile verte, SEDICAV, Mérabet, Bouarfa ont produit, des années 70 à 90, des milliers de « K7 » de musiciens marocains, algériens et tunisiens locaux et nationaux.

    Au fil des chansons retrouvées, et à travers les bouches de ceux qui les ont écrites, ce documentaire nous plonge dans les récits des réalités nouvelles de l’exil de cette France post 30 glorieuses et sur le quotidien des premières générations de migrants. Ces chansons, multiformes et fraternelles, directement en prise avec la réalité quotidienne, nous parlent de séparation, de déracinement, d’amour, célèbrent ou ironisent le mythe du retour au pays. Loin de l’image mutique, passive et pleine d’abnégation des travailleurs immigrés de la première et deuxième génération, elles témoignent de la grande inventivité de ces hommes de l’ombre et d’une soif d’expression sans pareil.

    du lundi au jeudi de 17h à 17h55 53 minutes, 11.09.2014 - 17:01 

    Production : Péroline Barbet

    Réalisation : Jean-Philippe Navarre

    http://www.franceculture.fr/emission-sur-les-docks-des-chansons-du-maghreb-a-lyon-place-du-pont-production-2014-09-11

  • Nouveautés sur "Agence Médias Palestine"

    Trois façons pour les Palestiniens de tenir Israël pour responsable de crimes de guerre à Gaza

    Trois façons pour les Palestiniens de tenir Israël pour responsable de crimes de guerre à Gaza

    Par Alex Kane, le 8 septembre 2014 Des Palestiniens assis sous une tente devant leurs appartements, dont des témoins disent qu’ils ont été détruits au cours d’une offensive israélienne, pendant une trêve de 72 heures, dans la ville de Beit Lahiya au nord de la Bande de Gaza, le 11 août 2014. (Photo : REUTERS/Suhaib Salem)...
     
     
     
    Les mythes humanitaires de la politique de « coups sur le toit » d’Israël à Gaza

    Les mythes humanitaires de la politique de « coups sur le toit » d’Israël à Gaza

    Amjad Iraqui – The Huffington Post – 9 septembre 2014 Une école des Nations-Unies gravement endommagée par les attaques israéliennes dans le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza. (UN/Shareef Sarhan – Flickr) Un poème palestinien, « Ordre de courir », de Lena Khalaf Tuffala, décrit l’expérience, avec les...
     
     
     
    La menace de grève des prestataires de services de santé met en péril l'hygiène de l'hôpital de Gaza

    La menace de grève des prestataires de services de santé met en péril l’hygiène de l’hôpital de Gaza

    Gaza, Al Ray – Un fonctionnaire du ministère de la Santé a mis en garde contre la catastrophe sanitaire qui pourrait survenir si les prestataires de service d’hygiène hospitalière entamaient une grève pour protester contre le non paiement de leur salaire par le gouvernement de réconciliation depuis cinq mois. Ahmed Ali, Directeur général des affaires...
     
     
     
    L’UEFA punit des supporters de football pour leur solidarité avec la Palestine

    L’UEFA punit des supporters de football pour leur solidarité avec la Palestine

    Le football à l’ombre de l’apartheid israélien. (Anne Paq – ActiveStills) Essayant de faire venir le championnat d’Europe de football Euro 2020 à Jérusalem, l’Association israélienne de football (IFA) a soumis une offre à l’UEFA, instance dirigeante du football européen. L’IFA propose le Teddy Stadium comme lieu du tournoi. Mais c’est là aussi que réside...
     
     
     
    LIVRE: « GAZA La vie, passionnément ! » par Marie-Jo Parbot

    LIVRE: « GAZA La vie, passionnément ! » par Marie-Jo Parbot

    Extrait du journal « Le Républicain Lorrain » – 24 août 2014 Militante des droits de l’Homme, Marie-Jo Parbot est allée recueillir à Gaza des « paroles d’assiégés ». Ses interviews dessinent une société complexe, habitée par la volonté de vivre envers et contre tout. « GAZA veut dire étymologiquement “la Forte” », rappelle Michèle...

  • Sahara Occidental à la fête de l’Huma (Afriques en lutte)

    Le Sahara Occidental sera représenté par deux stands ce week end au Village du Monde à la Fête de l’Humanité :

    - Stand de l’Association de la Communauté Sahraouie en France : avenue MUMIA ABU JAMAL,
    - Stand de l’Association des Sahraouis en France : situé au au croisement des avenues CHOKRI BELAID et MEHDI BEN BARKA.

    Dimanche 14 septembre 2014 à 15H00 Dans le stand de l’Association des Sahraouis en France dans le village du Monde, au croisement des avenues CHOKRI BELAID et MEHDI BEN BARKA.

    Débat sur l’actualité au Sahara Occidental sur les thèmes suivants :

    40 ans d’impuissance de la communauté internationale pour mettre fin à l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc Situation politique actuelle au Sahara occidental

    Quel rôle joué par la France et l’Union europenne dans le maintien de cette occupation ?

    La répression et les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental ?

    Intervenants :

    - Brahim BALLAGH, ex-disparu sahraoui
    - Michèle DECASTER, secrétaire générale de l’AFASPA,
    - Nicole GASNIER, membre du bureau de l’AARASD
    - Jean-Paul LE MAREC, secrétaire général du CORELSO
    - Fabienne REBERIOUX, membre du bureau de l’AARASD
    - Modérateur : Bachir MOUTIK, représentant en France de l’AFAPREDESA

    Ce débat est organisé conjointement par l’Association des Sahraouis en France(ASF) et l’Association de la Communauté Sahraouie en France (ACSF), avec le soutien de la Plateforme de Solidarité avec le Peuple du Sahara Occidental.

    13 septembre 2014

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/republique-sahraouie/article/sahara-occidental-a-la-fete-de-l

  • Syrie

    Les combattants kurdes syriens, les YPG, et l’Armée syrienne libre (ASL) ont créé mercredi 10 septembre un centre d’opérations conjoint pour chasser les jihadistes de l’Etat Islamique.

    Ce centre baptisé « Bourkan al-Firat (Euphrate) » a pour objectif de reprendre les régions envahies par l’Etat islamique qui mène une campagne de nettoyage ethnique et religieux en Irak et en Syrie, commettant systématiquement des crimes sauvages.

    Les Unités de Défense du Peuple (YPG), forces armées kurdes constituées de femmes et d’hommes, et des groupes armés de l’ASL, ainsi que certaines brigades qui combattent le régime syrien se sont réunis dans la région kurde de Kobani pour déclarer le nouveau centre commun d’opérations.

    Le centre est composé de ces forces : « Les YPG, les Unités de défense des femmes (YPJ, combattantes kurdes), liwa al-Tawhid, Liwa al-Siwar al-Raqa, le bataillon Shams al-Shamal affilié aux brigades Fajr al-Horriya, Sarayya Jarablus, Liwa Jabhat al-Akrad, Siwar Oumouna al-Raqa, l’armée al-Kassas, Liwa al-Jihad fi Sabibillah.

    Le centre d’opérations a appelé « les membres de l’Etat islamique à rendre les armes », « la communauté international à reprendre ses responsabilités contre les terroristes de l’Etat islamique » et « toutes le parties à soutenir le centre commun d’opérations.  

    Selon un communiqué lu par un commandant de l’ASL, le centre d’opérations a pour objectif de libérer toutes les zones sous contrôle de l’Etat islamique, notamment Karakozak, Sirrin, Jarablus, Minbij et ses environs, Raqa et ses environs.

    LES KURDES, SEUL REMPART CONTRE LES JIHADISTES

    Les Kurdes s'imposent aujourd'hui comme la seule force démocratique au Moyen-Orient, proposant un projet de confédéralisme démocratique, toute en prouvant qu'ils sont le seul rempart contre la barbarie de l'Etat islamique.

    Les Kurdes syriens combattent seuls les jihadistes depuis près de deux ans.  Début juillet, des milliers de membres de l'Etat islamique ont lancé des attaques sans précédentes par trois axes contre la région de Kobani, le plus petit des trois cantons du Kurdistan syrien. Mais les attaques jihadistes ont été brisées et repoussées fin juillet.

    Après avoir pris en juin la ville de Mossoul, en Irak, les jihadistes ont lancé début août une nouvelle campagne sauvage contre le Kurdistan irakien, envahissant notamment la ville de Sinjar, où des centaines de milliers de Kurdes yézidis ont fui leurs maisons, laissant derrière des centaines, voire des milliers de personnes exécutées sauvagement par l’Etat islamique.  

    Selon les YPG, au moins 473 jihadistes dont trois émirs ont été tués par des combattants kurdes, dans les régions frontalières de Rabia, Sinjar et Jazaa, entre le 2 août et le 3 septembre.   52 combattants kurdes ont perdu la vie dans ces combats.

    Les jihadistes de l'EI avaient lancé le 19 août une offensive d'envergure avec des armes lourdes, envoyant des renforts des régions qu'ils contrôlent en Syrie, et d'Irak. Les YPG ont libérer la région après douze jours de combats très violents. Les YPG affirment que les jihadistes de l'EI voulaient fermer le corridor humanitaire ouvert par des combattants kurdes après la prise de la ville de Sinjar, au Kurdistan irakien, et avancer sur la ville de Rimalan, riche en pétrole. 

    - See more at: http://www.actukurde.fr/actualites/685/un-centre-commun-d-operations-entre-kurdes-et-opposition-syrienne.html#sthash.IzxIEXDq.LJZW2irz.dpuf
    Un centre commun d'opérations entre Kurdes et opposition syrienne
    2014-09-11 10:27:42
    Yazdir

    Les combattants kurdes syriens, les YPG, et l’Armée syrienne libre (ASL) ont créé mercredi 10 septembre un centre d’opérations conjoint pour chasser les jihadistes de l’Etat Islamique.

    Ce centre baptisé « Bourkan al-Firat (Euphrate) » a pour objectif de reprendre les régions envahies par l’Etat islamique qui mène une campagne de nettoyage ethnique et religieux en Irak et en Syrie, commettant systématiquement des crimes sauvages.

    Les Unités de Défense du Peuple (YPG), forces armées kurdes constituées de femmes et d’hommes, et des groupes armés de l’ASL, ainsi que certaines brigades qui combattent le régime syrien se sont réunis dans la région kurde de Kobani pour déclarer le nouveau centre commun d’opérations.

    Le centre est composé de ces forces : « Les YPG, les Unités de défense des femmes (YPJ, combattantes kurdes), liwa al-Tawhid, Liwa al-Siwar al-Raqa, le bataillon Shams al-Shamal affilié aux brigades Fajr al-Horriya, Sarayya Jarablus, Liwa Jabhat al-Akrad, Siwar Oumouna al-Raqa, l’armée al-Kassas, Liwa al-Jihad fi Sabibillah.

    Le centre d’opérations a appelé « les membres de l’Etat islamique à rendre les armes », « la communauté international à reprendre ses responsabilités contre les terroristes de l’Etat islamique » et « toutes le parties à soutenir le centre commun d’opérations.  

    Selon un communiqué lu par un commandant de l’ASL, le centre d’opérations a pour objectif de libérer toutes les zones sous contrôle de l’Etat islamique, notamment Karakozak, Sirrin, Jarablus, Minbij et ses environs, Raqa et ses environs.

    LES KURDES, SEUL REMPART CONTRE LES JIHADISTES

    Les Kurdes s'imposent aujourd'hui comme la seule force démocratique au Moyen-Orient, proposant un projet de confédéralisme démocratique, toute en prouvant qu'ils sont le seul rempart contre la barbarie de l'Etat islamique.

    Les Kurdes syriens combattent seuls les jihadistes depuis près de deux ans.  Début juillet, des milliers de membres de l'Etat islamique ont lancé des attaques sans précédentes par trois axes contre la région de Kobani, le plus petit des trois cantons du Kurdistan syrien. Mais les attaques jihadistes ont été brisées et repoussées fin juillet.

    Après avoir pris en juin la ville de Mossoul, en Irak, les jihadistes ont lancé début août une nouvelle campagne sauvage contre le Kurdistan irakien, envahissant notamment la ville de Sinjar, où des centaines de milliers de Kurdes yézidis ont fui leurs maisons, laissant derrière des centaines, voire des milliers de personnes exécutées sauvagement par l’Etat islamique.  

    Selon les YPG, au moins 473 jihadistes dont trois émirs ont été tués par des combattants kurdes, dans les régions frontalières de Rabia, Sinjar et Jazaa, entre le 2 août et le 3 septembre.   52 combattants kurdes ont perdu la vie dans ces combats.

    Les jihadistes de l'EI avaient lancé le 19 août une offensive d'envergure avec des armes lourdes, envoyant des renforts des régions qu'ils contrôlent en Syrie, et d'Irak. Les YPG ont libérer la région après douze jours de combats très violents. Les YPG affirment que les jihadistes de l'EI voulaient fermer le corridor humanitaire ouvert par des combattants kurdes après la prise de la ville de Sinjar, au Kurdistan irakien, et avancer sur la ville de Rimalan, riche en pétrole. 

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    Un centre commun d'opérations entre Kurdes et opposition syrienne
    2014-09-11 10:27:42
    Yazdir

    Les combattants kurdes syriens, les YPG, et l’Armée syrienne libre (ASL) ont créé mercredi 10 septembre un centre d’opérations conjoint pour chasser les jihadistes de l’Etat Islamique.

    Ce centre baptisé « Bourkan al-Firat (Euphrate) » a pour objectif de reprendre les régions envahies par l’Etat islamique qui mène une campagne de nettoyage ethnique et religieux en Irak et en Syrie, commettant systématiquement des crimes sauvages.

    Les Unités de Défense du Peuple (YPG), forces armées kurdes constituées de femmes et d’hommes, et des groupes armés de l’ASL, ainsi que certaines brigades qui combattent le régime syrien se sont réunis dans la région kurde de Kobani pour déclarer le nouveau centre commun d’opérations.

    Le centre est composé de ces forces : « Les YPG, les Unités de défense des femmes (YPJ, combattantes kurdes), liwa al-Tawhid, Liwa al-Siwar al-Raqa, le bataillon Shams al-Shamal affilié aux brigades Fajr al-Horriya, Sarayya Jarablus, Liwa Jabhat al-Akrad, Siwar Oumouna al-Raqa, l’armée al-Kassas, Liwa al-Jihad fi Sabibillah.

    Le centre d’opérations a appelé « les membres de l’Etat islamique à rendre les armes », « la communauté international à reprendre ses responsabilités contre les terroristes de l’Etat islamique » et « toutes le parties à soutenir le centre commun d’opérations.  

    Selon un communiqué lu par un commandant de l’ASL, le centre d’opérations a pour objectif de libérer toutes les zones sous contrôle de l’Etat islamique, notamment Karakozak, Sirrin, Jarablus, Minbij et ses environs, Raqa et ses environs.

    LES KURDES, SEUL REMPART CONTRE LES JIHADISTES

    Les Kurdes s'imposent aujourd'hui comme la seule force démocratique au Moyen-Orient, proposant un projet de confédéralisme démocratique, toute en prouvant qu'ils sont le seul rempart contre la barbarie de l'Etat islamique.

    Les Kurdes syriens combattent seuls les jihadistes depuis près de deux ans.  Début juillet, des milliers de membres de l'Etat islamique ont lancé des attaques sans précédentes par trois axes contre la région de Kobani, le plus petit des trois cantons du Kurdistan syrien. Mais les attaques jihadistes ont été brisées et repoussées fin juillet.

    Après avoir pris en juin la ville de Mossoul, en Irak, les jihadistes ont lancé début août une nouvelle campagne sauvage contre le Kurdistan irakien, envahissant notamment la ville de Sinjar, où des centaines de milliers de Kurdes yézidis ont fui leurs maisons, laissant derrière des centaines, voire des milliers de personnes exécutées sauvagement par l’Etat islamique.  

    Selon les YPG, au moins 473 jihadistes dont trois émirs ont été tués par des combattants kurdes, dans les régions frontalières de Rabia, Sinjar et Jazaa, entre le 2 août et le 3 septembre.   52 combattants kurdes ont perdu la vie dans ces combats.

    Les jihadistes de l'EI avaient lancé le 19 août une offensive d'envergure avec des armes lourdes, envoyant des renforts des régions qu'ils contrôlent en Syrie, et d'Irak. Les YPG ont libérer la région après douze jours de combats très violents. Les YPG affirment que les jihadistes de l'EI voulaient fermer le corridor humanitaire ouvert par des combattants kurdes après la prise de la ville de Sinjar, au Kurdistan irakien, et avancer sur la ville de Rimalan, riche en pétrole. 

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